Le Conseil Communal des Enfants de Sombreffe en visite à la Province

Une belle rencontre citoyenne

J’ai eu le plaisir d’accueillir récemment les jeunes conseillers communaux de Sombreffe pour une visite de notre Institution Provinciale. Ces enfants engagés, curieux, déjà porteurs de projets concrets dans leur commune, ont pu découvrir une autre facette de la vie démocratique.

Le programme ? Dense et passionnant : découverte de la Maison Administrative Provinciale (MAP), immersion dans le Palais Provincial et son centre de crise, rencontre avec les services du Gouverneur… Autant d’étapes qui ont permis à ces jeunes citoyens d’observer, comprendre, questionner.

Le Conseil Communal des Enfants, une école de la démocratie

Depuis 2004, la commune de Sombreffe permet aux enfants de 4e et 5e primaire, élus par leurs pairs, de siéger au Conseil Communal des Enfants (CCE). Ce dispositif, je le connais bien pour y avoir contribué lorsque j’étais Bourgmestre. Il leur permet de participer activement à la vie de leur commune, de réfléchir collectivement, de débattre, de faire émerger des projets… et surtout de vivre la démocratie au quotidien.

Le CCE, c’est une formidable initiation à la citoyenneté : apprendre à écouter l’autre, convaincre, collaborer, s’organiser, mais aussi comprendre que tout projet nécessite du temps, des efforts, et souvent des compromis. En bref, que la démocratie est un travail exigeant, mais passionnant.

Une jeunesse investie, un avenir prometteur

Les jeunes élus de Sombreffe m’ont impressionné par leur maturité, leur curiosité et leur engagement. J’ai vu dans leurs regards une réelle envie de contribuer au bien commun. Leur visite à la Province est, je l’espère, un petit jalon dans leur parcours citoyen, une graine semée pour demain.

Je crois profondément que la citoyenneté s’apprend dès le plus jeune âge, au contact des institutions mais surtout par la participation directe. Merci à eux, à leurs enseignants, aux animateurs et aux responsables communaux qui rendent ce projet possible.

Aujourd’hui, ils observent… demain, ce sont eux qui seront à la barre.